Yahoo lancera bientôt SearchMonkey, une boîte à outils qui autorisera des parties tierces (les éditeurs de sites mais aussi tous les internautes possédant un site ou un blog) à enrichir leur fiche de renseignements référencée sur Yahoo. Techniquement parlant, les tierces parties auront à leur disposition une série d'API (interface de programmation d'applications) leur permettant d'enrichir leur « fiche type » sur Yahoo, et d'offrir aux internautes un accès direct à des informations normalement enfouies dans leur site. Au lieu de voir apparaître un simple titre, un bref résumé et un lien URL, l'utilisateur visionnera par exemple des images, des contacts mail, des commentaires d'autres internautes, des liens internes, des résultats financiers, des prix, des délais de livraison... Yahoo précise par ailleurs que les utilisateurs pourront choisir de ne pas afficher ces informations supplémentaires. Le classement des sites proposés par Yahoo restera inchangé. Yahoo a déjà noué des partenariats avec le New York Times et Yelp, un site d'avis de consommateurs. Même si Yahoo parle sur son blog officiel d'enrichir le Web par du contenu sémantique, le but de cette initiative est évidemment de générer plus de trafic et d'inciter l'internaute à cliquer sur l'un des nombreux liens mis à sa disposition. Mais l'effet pourrait être à double tranchant : l'utilisateur ayant directement trouvé ce qu'il cherchait sur Yahoo (un numéro de téléphone par exemple), il n'est pas certain qu'il aille plus loin.